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Le Ghana Révolutionne sa Justice : Fin des Perruques Coloniales, Place à l’Héritage Africain
Accra, Ghana – La justice ghanéenne marque Le Ghana Révolutionne sa Justice : Fin des Perruques Coloniales, Place à l’Héritage Africain un tournant symbolique fort en se débarrassant d’un héritage colonial encombrant : les perruques et robes traditionnelles des cours de justice britanniques. Cette initiative, saluée par de nombreux Ghanéens, va bien au-delà d’une simple réforme vestimentaire ; elle signe un acte de souveraineté culturelle et de décolonisation institutionnelle.
L’Ère de l’Authenticité
Désormais, les hommes de loi — juges, avocats et procureurs — sont encouragés à adopter des tenues professionnelles qui reflètent l’identité et l’héritage ghanéens. Les robes et perruques blanches, symboles des tribunaux de Westminster, cèdent la place aux couleurs vibrantes du continent : les riches imprimés africains et le majestueux tissu Kente sont désormais à l’honneur.
Ce changement vise à rapprocher l’institution judiciaire de la population qu’elle est censée servir. Comme l’affirme le mouvement à l’origine de cette réforme : la justice doit être administrée d’une manière qui résonne avec la communauté.
Plus qu’une Mode : Une Valorisation de l’Héritage
Le débat sur l’habillement dans les tribunaux africains n’est pas neuf, mais l’acte du Ghana est particulièrement retentissant. En intégrant le Kente — un tissu historiquement réservé à la royauté et aux cérémonies importantes — dans la salle d’audience, le Ghana envoie un message puissant : il s’agit d’une valorisation de l’héritage culturel et d’une réaffirmation que les institutions nationales doivent refléter le véritable caractère de la nation.
L’abandon des perruques et des robes coloniales n’est donc pas une affaire de mode, mais une étape cruciale dans l’effort continu pour adapter et rendre les systèmes de gouvernance plus accessibles et légitimes aux yeux du peuple ghanéen. En reprenant le contrôle sur son identité visuelle, le Ghana revendique son rôle de pionnier dans la quête d’une justice juste, équitable et profondément africaine.
Cette révolution culturelle dans les tribunaux ghanéens pourrait bien inspirer d’autres nations africaines désireuses de secouer les derniers vestiges de leur passé colonial.
