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Ukraine : Macron alerte face à « l’ogre Poutine » et plaide pour Genève comme terrain de dialogue
Au lendemain du sommet organisé à Washington entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens, Emmanuel Macron a multiplié les mises en garde et les propositions. Le président français a exhorté mardi les Européens à « ne pas être naïfs » face à la Russie, qu’il décrit comme « une puissance de déstabilisation durable ».
Dans un entretien accordé à LCI, le chef de l’État n’a pas mâché ses mots à l’égard de Vladimir Poutine : « C’est un prédateur, un ogre à nos portes, qui a besoin de continuer à manger pour sa propre survie. » Selon lui, depuis l’intervention russe en Géorgie en 2008, le maître du Kremlin n’a cessé de chercher à redessiner les frontières pour étendre son influence.
Vers une rencontre Poutine-Zelensky à Genève ?
Alors que Donald Trump a annoncé qu’une rencontre entre les présidents russe et ukrainien pourrait avoir lieu dans les deux prochaines semaines, Emmanuel Macron plaide pour que celle-ci se déroule en Europe, et plus précisément à Genève. « Ce sera un pays neutre, peut-être la Suisse. Je plaide pour Genève », a-t-il déclaré, rappelant que les dernières discussions bilatérales avaient eu lieu à Istanbul.
Soutien européen et offensives russes
Dans la foulée, le Premier ministre britannique Keir Starmer a confirmé qu’il co-présidera avec Emmanuel Macron une réunion de la « coalition des volontaires » pour définir les prochaines étapes du soutien occidental à Kiev.
Sur le terrain, la guerre continue de frapper les civils. Dans la nuit de lundi à mardi, une attaque russe a visé la région de Poltava, privant plusieurs centaines de foyers et d’entreprises d’électricité, selon les autorités locales.
La Chine prône le dialogue
À Pékin, le ministère chinois des Affaires étrangères a réaffirmé « soutenir tous les efforts en faveur de la paix », insistant sur le fait que le dialogue reste « la seule voie viable » pour résoudre la crise ukrainienne.
Entre pressions militaires, manœuvres diplomatiques et appels à la négociation, l’avenir du conflit ukrainien se joue désormais autant sur les champs de bataille que dans les capitales occidentales et neutres.
